Méditation : et si c’était fait pour moi aussi ?

Augmenter la cLes tendances du moment que vous pouvez faire en DIY et notre niveau d’énergie, diminuer le stress mais aussi la pression artérielle ou encore ralentir le déclin des fonctions cognitives…

Différentes études ne tarissent pas d’éloges sur les bienfaits de la méditation, tant sur la vie quotidienne que sur la santé. Si la pratique séduit de plus en plus, elle est souvent mal comprise et victime de préjugés. Qui nous empêchent de nous lancer et donc de profiter de ces nombreux bienfaits. Mais, au-delà des préjugés, la méditation est-elle aussi inaccessible ?

Après avoir moi-même tenté l’expérience, je peux répondre à cette question : méditer n’est pas « facile », mais s’y tenir change la vie.

Avant de rentrer dans le détail de la méditation, il convient de répondre à une question
simple : qu’est-ce que la méditation ? C’est une pratique ancienne, héritée du taoïsme et
du bouddhisme, qui se décline en une multitude de techniques. Elle doit être pratiquée régulièrement, si ce n’est quotidiennement, généralement dix à vingt minutes par jour.
Il s’agit d’un moment de calme où l’on se concentre sur un objet, au sens large du terme. Cela peut être tout simplement notre respiration, le fil de nos pensées ou une thématique particulière. 

La méditation, une gymnastique du cerveau

La plupart du temps, la méditation est présentée comme une manière de se calmer, d’être plus centrée sur le présent et de guérir le stress. En somme, une pratique pour atteindre le bien- être, au même titre que le yoga. Méditer, c’est effectivement tout cela, mais c’est également une véritable gymnastique du cerveau : c’est apprendre à se connecter à son esprit. Rien de religieux ou de mystique là-dedans : l’esprit, c’est le flux continu de nos pensées. La plupart du temps, nous sommes en mode pilote automatique. Les pensées nous agitent, nous décidons des choses à faire et des comportements à adopter.

Mais sans prendre le temps d’analyser pourquoi ces pensées nous sont parvenues en premier lieu. Méditer, c’est prendre ce temps. Au fil de la pratique, on apprend à identifier nos différentes émotions et leurs sources. Pour ensuite pouvoir travailler sur celles qui nous bloquent (colère, rancœur, tristesse ou encore jalousie par exemple). Ou encore en développer de nouvelles : gratitude, joie, etc.

Les quatre techniques principales

Il existe une multitude de techniques de méditation, avec des objectifs différents et elles s’adressent pour certaines aux méditantes confirmées.

Une technique très répandue et idéale pour débuter est la méditation Vipassana. Elle se base principalement sur la respiration pour développer la concentration et l’attention. Il est conseillé de commencer par des méditations de ce type puis de se tourner vers d’autres techniques une fois que l’on a acquis la concentration nécessaire. C’est ce que j’ai fait et je ne le regrette pas. Avec l’expérience que j’ai pu développer, je me dis que je n’aurais sûrement pas persévéré si j’avais commencé par une autre technique… À part peut-être la méditation de pleine conscience !

La technique la plus répandue en Occident est la méditation de pleine conscience. Elle consiste à tenter de s’affranchir du flot de pensées qui nous traverse pour se concentrer sur l’instant présent : les sensations de notre corps, l’éveil de nos cinq sens, notre environnement, etc. Pratiquée régulièrement, elle permet de se sentir plus éveillé, c’est-à-dire conscient de soi et des autres, à chaque moment de l’existence. L’une de mes méditations de pleine conscience préférées est le « scan corporel » : on se concentre tour à tour sur chacune des parties du corps en analysant nos ressentis. La détente et le calme intérieur sont au rendez-vous ! Idéal pour trouver le sommeil également.

Pour effectuer un travail en profondeur sur ses émotions et sa façon d’envisager le monde, la méditation Zen est la plus recommandée. Il s’agit souvent de méditations guidées (c’est-à-dire où la voix d’un méditateur aguerri vous demande de faire de petits exercices mentaux), qui encouragent l’observation et la réflexion afin de changer de point de vue sur le monde et sur nous-mêmes. Il peut s’agir par exemple de mieux gérer sa colère, de développer la gratitude, etc.

Enfin, il y a la méditation transcendantale : celle du fameux « Om ». Les pratiquants utilisent des mantras, des phrases ou des mots répétés plusieurs fois. C’est une technique personnalisable puisque vous pouvez choisir vos propres mantras. Mais à pratiquer une fois que vous serez une méditante aguerrie ! Car il faut d’abord développer la concentration et la pleine conscience. 

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Concrètement, comment on médite ?

Comment se positionner ? À quoi penser ? Combien de temps y consacrer ? Une foule de questions viennent à l’esprit quand on s’apprête à méditer pour la première fois. Je vous partage mon retour d’expérience !

Choisir le moment : puisque la méditation a vocation à être pratiquée régulièrement, quotidiennement dans l’idéal, mieux vaut choisir un moment qui vous convient vraiment.
Cela peut être le matin (au réveil, sur votre trajet en transports en commun, etc.), lors d’une pause dans la journée, le soir avant de se coucher, etc. L’important est de trouver un moment où vous êtes tranquille et un endroit où vous pouvez vous installer confortablement. Si vos journées ont un rythme irrégulier, vous pouvez très bien méditer à différents moments selon les jours. Et vous êtes également maître du temps que vous souhaitez y consacrer : un minimum de trois minutes est recommandé (c’est le mieux selon moi pour débuter !) et cela peut aller jusqu’à une demie-heure voire 45 minutes. La plupart des méditations guidées durent entre 10 et 25 minutes.

Choisir une position confortable : dans la tradition bouddhiste, la méditation se pratique dans la position du lotus mais vous pouvez tout à fait choisir une autre position dans laquelle vous serez plus à l’aise, car il s’agit de la tenir durant toute la séance. Assise sur une chaise, à genoux, etc. Il est tout de même conseillé de garder le dos droit. Vous pouvez fermer les yeux ou les garder mi-clos. Mais inutile de les ouvrir grand car vous risqueriez d’être déconcentrée.

Méditation en solo, en groupe, guidée ? Selon la technique que vous avez choisie, vous pouvez méditer seule (avec un fond musical sans paroles par exemple, ou simplement en réglant un minuteur), avec une méditation guidée (applications et sites dédiés, chaînes YouTube, etc.) ou encore lors de séances collectives (centres bouddhistes, dojos, associations, etc.).

Se concentrer sur son souffle : si vous commencez par la méditation Vipassana, vous apprendrez en premier lieu à focaliser votre attention sur votre respiration. Inspirer par le nez et expirer par la bouche, en prenant de grandes inspirations. Quelque chose que l’on fait assez naturellement pour se calmer. Mais il s’agit là de faire durer ce moment et de se concentrer sur l’air qui entre et qui sort, sur le passage du souffle dans le corps. C’est inévitable, des pensées vont vous venir en tête et vous allez forcément vous égarer. Il suffit alors, quand vous vous en rendez compte, de vous concentrer à nouveau sur votre respiration. La suite sera différente selon la technique de méditation que vous avez choisie !  

La pleine conscience au quotidien

Les différents types de méditation permettent d’atteindre l’état de « pleine conscience » durant la pratique. C’est-à-dire être pleinement présente dans le moment présent avec intention et sans jugement. Méditer quotidiennement permet, outre les bienfaits cités plus haut, d’atteindre cet état même en dehors des moments de méditation. Concrètement, cela permet de se reconnecter régulièrement au moment présent et d’avoir conscience de son flot de pensées sans les juger. Pour ensuite faire le travail nécessaire quand on remarque des réflexions qui nous font du tort, des émotions négatives ou encore des schémas répétitifs.  
À mon sens, c’est un atout considérable dans tout travail que l’on souhaite faire sur soi.

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